Réunion de la coordination internationale de l'entente des travailleurs et des peuples Mobilisation contre la « menace capitaliste » Les acquis sociaux des travailleurs sont menacés de plus en plus dans le monde par le système capitaliste. Dans un point de presse animé, hier, suite à la réunion des membres de la coordination internationale de l'entente des travailleurs et des peuples organisée à Alger, la SG du Parti de travailleurs, Louisa Hanoune, a dénoncé le plan du monde capitaliste qui, selon elle, accentue la pression pour affaiblir de plus en plus les pays vulnérables dans le domaine économique et même politique pour s'accaparer de leurs richesses. Elle explique que l'Algérie est dans le collimateur de l'Europe et de l'Amérique. Pour sa part, le syndicaliste français Patrick Hubert, membre de la coordination internationale de l'entente, estime que la situation politique en France est explosive et elle peut avoir des conséquences graves dans le monde si le nouveau code du travail est adopté. « Ce projet a pour objectif la remise en cause des conventions collectives, du droit au travail et du code du travail afin de ramener les rapports entre les syndicats et les patrons uniquement au niveau de l'entreprise. Autrement dit, c'est l'explosion même de l'horizon syndicat puisque les confédérations syndicales n'auront plus de rôle à jouer sur le plan national. Tout sera confiné à l'intérieur de l'entreprise. Le syndicaliste français dénonce également la complicité de l'UE et du FMI. Salah Mohamed Salah du conseil national palestinien et responsable des réfugiés palestiniens, dénonce, de son côté, « le nouveau schéma politique mené par le gouvernement de Mahmoud Abbas qui accepte de renouer le dialogue avec Israël sous l'égide des Saoudiens et des Egyptiens. » Julio Terra, membre de la Centrale unique des travailleurs (CUT), un des plus grands syndicats au Brésil, a critiqué « le coup d'Etat politico-financier à l'origine de l'opération de destitution lancée contre la présidente Dilma Rousseff ». Le syndicaliste togolais, Tetevi Gbikpi-Benissan, a vilipendé, pour sa part, le gouvernement français qui s'ingère, selon lui, dans les affaires de son pays. Le représentant du syndicat de la Guadeloupe, Lapitre Jocelyn, a fulminé contre le diktat des multinationales et le licenciement des milliers de travailleurs avec la complicité du gouvernement. Enfin, les participants ont mis en avant la nécessité de défendre les droits des travailleurs, de sauvegarder l'indépendance des organisations ouvrières et la souveraineté des peuples.