Touchant les domaines de l'hydraulique, l'agriculture, du bâtiment, de l'environnement, des transports et de la santé, des projets économiques et sociaux exploitant les énergies renouvelables ont été exposés, hier, à Bou Ismaïl par le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), à l'intention des operateurs économiques, en vue d'une éventuelle concrétisation. Ces projets, qui représentent des innovations de chercheurs algériens, sont exposés au titre de portes ouvertes, d'une durée de deux jours, organisées à l'Unité de développement des équipements solaires de Bou Ismaïl, à l'initiative du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le CDER est un partenaire actif dans le programme national de développement des énergies renouvelables, a indiqué à l'APS son directeur, Noureddine Yassaâ. Pour le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, Mohamed Laïd Benamor, les efforts consentis par les centres de recherche doivent être appuyés par des campagnes d'information et de sensibilisation sur l'importance de concrétisations de ces innovations. Oussama Kouaba, un chercheur innovateur d'un robot de contrôle dans les zones à risques, équipé d'une caméra et d'une mémoire intelligente, en plus d'un véhicule fonctionnant à l'énergie solaire, a déploré, dans une déclaration à l'APS, le fait qu'il ait été « approché par des opérateurs intéressés par ces innovations, mais sans suite ». "Je comprends la crainte de ces opérateurs de s'aventurer dans un domaine inconnu », a-t-il observé. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Salah Seddiki, estime que ces portes ouvertes participent à la mise en lumière du niveau de développement technologique atteint par les chercheurs algériens du fait de l'importance dévolue aux énergie renouvelables dans l'économie algérienne, à l'avenir, selon les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.