vEn installant cette semaine Meriem Cherfi comme déléguée nationale à la protection de l'enfance, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, envoie un message limpide sur les intentions de l'Algérie de ne jamais se départir de sa vocation d'un Etat social qui tient ses engagements envers les couches vulnérables et défavorisées de la société algérienne, même, et surtout, dirait Sellal, en temps de conjoncture difficile comme celle que vit actuellement le pays. Rappelant que « la protection de l'enfance est une mission des plus nobles, au regard de nos traditions et de notre culture », le Premier ministre souligne, encore une fois, si besoin est, l'ancrage social de la politique du gouvernement qui entend défendre cette catégorie de la population, au moment où, expliquait-il, « les nouvelles technologies de l'information et la fragilité de l'environnement dans un monde en perpétuel changement n'épargnent personne et encore moins les plus faibles et les enfants ». Contenu dans la loi n°15-12 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l'enfant, ce nouveau dispositif institutionnel traduit l'intérêt porté par l'Algérie pour une catégorie de la population qui représente les valeurs de demain. L'installation de la déléguée nationale vient comme une manifestation de la constance des engagements des pouvoirs publics, au moment où des tentatives scabreuses de porter atteinte à la crédibilité de l'Etat, à travers notamment les fuites des sujets du baccalauréat, sont mises à nu. La nouvelle institution mise en place apportera, sans nul doute, une pierre à l'édifice du volet social de la politique du gouvernement. Son installation est un message de sérénité et de constance de la politique publique algérienne qui, en dépit de la difficulté de la conjoncture, maintient le cap et avance.