La cérémonie s'est déroulée au siège du ministère des Moudjahidine en présence de son premier responsable, Tayeb Zitouni, du SG du HCA, El Hachemi Assad, et des cadres des deux institutions. Dans son allocution, Zitouni a mis en exergue « l'obligation d'encourager l'écriture et la recherche de l'histoire et de la guerre de libération nationale au profit des générations montantes ». Comme il a insisté sur la nécessité de « transmettre fidèlement aux futures générations le message des martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre 1954, pour préserver la mémoire collective ». Selon Zitouni, « cette convention a popur biut l'entretien de la mémoire collective, car le peuple algérien doit être informé des sacrifices consentis par nos valeureux martyrs et moudjahidine durant la glorieuse guerre d'indépendance ». Tayeb Zitouni a également mis en exergue les efforts de l'Etat dans le renforcement de la langue amazigh « en l'a constitutionnalisant et en créant prochainement une académie de tamazight ». Pour lui, la signature de cette convention « constitue un pas dans la consolidation et la concrétisation des objectifs du ministère des Moudjahidine, basés sur la protection du patrimoine historique et la participation à l'écriture de l'histoire ». Le ministre a annoncé à cette occasion la mise en place d'une commission mixte chargée de suivre la feuille de route tracée tout en rédigeant régulièrement des rapports. De son côté, le SG du HCA, El Hachemi Assad a souligné que cette convention « fait suite à une série d'acquis réalisés grâce à la bonne gouvernance, notamment après la constitutionnalisation de la langue amazigh. Elle constitue également un engagement de la part du ministère et du HCA pour protéger quelques aspects de la mémoire nationale et du patrimoine historique constitué de l'insurrection, du mouvement national et de la révolution du 1er Novembre ». La convention signée permet, selon Assad, « de recueillir les témoignages vivants, de réunir les archives historiques et de les traduire en arabe et en tamazight, enregistrer les témoignages et activer les musées afin de renforcer l'écriture de l'histoire et appliquer les orientations du président de la République en la matière ».