Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé, jeudi dernier, au Conseil de la nation que la nouvelle loi de la santé sera prête prochainement et sera bientôt soumise à examen devant les deux Chambres parlementaires. Selon lui, celle-ci définira la cartographie du système national de santé, définissant les rôles aussi bien du secteur public que celui du privé qui, a-t-il insisté, « devront travailler en complémentarité ». Cette nouvelle loi viendra également pour régler le problème de la répartition des médecins et l'amélioration du service public. Boudiaf a fait savoir que son département a mis en place tous les dispositifs nécessaires pour la prise en charge au niveau des structures de santé, particulièrement en prévision de la saison estivale. « Nous avons pris des mesures efficaces pour doter les régions côtières en équipes médicales durant la saison estivale », a-t-il dit. Interpellé sur les cas de paludisme enregistrés à Adrar, le ministre a affirmé qu'après analyse au niveau de l'Institut Pasteur, il s'est avéré « que son origine est de souche importée ». Par ailleurs, le ministre a eu à répondre à trois questions des sénateurs s'articulant autour de la problématique du déficit en médecins spécialistes dans les wilayas de Jijel, M'sila et Mostaganem. Selon lui, ce problème sera réglé avec la promulgation de la nouvelle loi sur la santé. Pour le cas de Jijel, Boudiaf a fait savoir qu'elle a bénéficié de 135 spécialistes en 2014 et de 152 autres en 2015. Pour ce qui est de la wilaya de Mostaganem, il a indiqué que les infrastructures sanitaires construites en préfabriqué sont en bonne situation et elles ne présentent aucun risque de démolition, avant d'annoncer que trois centres hospitaliers, d'une capacité globale de 60 lits, seront ouverts d'ici la fin de l'année. Pour ce qui est de M'sila, le ministre a indiqué que des projets sont prévus pour cette région.