• El Tarf : Le poisson d'eau douce fait recette Le poisson d'eau douce, à l'exemple de l'anguille, de la carpe et du mulet, fait recette ces derniers jours dans la wilaya d'El Tarf, a-t-on constaté. L'anguille cédée entre 150 et 200 dinars la pièce, selon son calibre, la carpe et le mulet, vendus à 400 dinars le kg, sont en effet très demandés, même si de nombreuses ménagères jugent le prix "encore excessif". Aidés par le mauvais temps qui sévit à l'heure actuelle, provoquant une relative agitation de la mer, les vendeurs de poissons d'eau douce écoulent facilement leur produit provenant des lacs et des mouillères de la région d'El Kala, en particulier des lacs Oubeira et Tonga d'où s'est retiré le concessionnaire privé qui les exploitait jusqu'à une date récente. L'abandon de ces deux sites, riches en anguilles et en diverses autres espèces, a donné des idées à des dizaines de pêcheurs qui n'hésitent plus à se rendre sur les lieux avec tout leur arsenal dont des nasses et des filets pour pêcher du poisson revendu sur des étals de fortune. Le revers de la médaille est que cette pêche jugée extensive fait planer la menace d'une disparition pure et simple de certaines espèces au niveau de ces plans d'eau, comme l'anguille et le mulet, aujourd'hui vendus dans les principaux marchés de la wilaya d'El Tarf, mais également dans des wilayas limitrophes. "Durant cette période de mauvais temps et avec la cherté du poisson de mer, à l'exemple de la sardine cédée entre 300 et 350 dinars le kg, les amateurs ont dû se rabattre sur les poissons d'eau douce pour garnir leur table, tant ces derniers sont disponibles en quantité suffisante et à tout moment", a souligné un poissonnier de la place. • BECHAR : Deux centres d'enfouissement technique lancés prochainement Deux projets de centres d'enfouissement technique (CET) seront lancés prochainement à Abadla et Beni Abbès, dans le cadre d'un programme de nouveaux projets environnementaux dont a bénéficié la wilaya de Bechar. Le CET de Abadla dont les travaux seront entamés la fin février, aura une capacité de prise en charge de 353.100 m3/ jour de déchets et une quantité d'enfouissement d'une tonne/an. Celui de Beni-Abbes aura une capacité de 303.112 m3/jour et un volume d'enfouissement d'une tonne/an, a précisé le directeur local du secteur.