Qui est Malek Amirouche ? Organisateur d'événements, j'anime régulièrement des cafés littéraires philosophiques à Tizi Ouzou. J'ai initié aussi l'événement « Le printemps du livre » à Larbaâ Nath Irathen. Je suis initiateur de la manifestation « Montagnard ». Comment est né le film ? Ce projet est né d'un coup de cœur. Le 5 mars 2011, j'ai débuté l'animation des rencontres littéraires. Elle était présente. A la fin, elle m'a offert son livre dédié à Mouloud Mammeri. J'étais ému. Par la suite, je l'ai invitée au café littéraire. J'étais impressionné par la qualité de son livre « Le Chant de la sittelle ». Depuis, j'ai décidé de lui rendre un hommage en 2012, lors de la 1re édition de la manifestation « Printemps du livre ». Après, le film est venu. Pourquoi le choix de Djoher Amhis ? C'est une femme qui a travaillé énormément et consacré plus de 60 ans au service de l'éducation. A-t-elle visionné le film avant l'avant-première ? Le film était prêt en mars 2015. Elle nous a donné son aval et elle l'a vu. Si l'on a tardé pour le projeter, c'est à cause de l'indisponibilité de la salle. Est-ce que ce film concourra dans des festivals ? Ce film est un coup de cœur, ce n'est pas une œuvre qui va circuler. Maintenant, s'il y a une demande, on essayera de le faire connaître, car cette femme a beaucoup donné à la culture algérienne. En plus, on doit prendre soin de nos grandes femmes pour lutter contre l'oubli et surtout perpétuer la mémoire. Des projets en cours ? Le film sera projeté en septembre prochain à la cinémathèque de Tizi Ouzou. Je prépare aussi le festival « Montagnard » prévu en août prochain à Larbaâ Nath Irathen.