Dans son rapport 2016 sur le climat d'investissement dans le monde, le Département d'Etat relève que « l'Algérie reste un marché lucratif pour les entreprises américaines et que divers secteurs offraient des possibilités de croissance à long terme pour les entreprises américaines », citant notamment les secteurs de l'agriculture, du tourisme, des technologies de l'information et de la communication, de l'énergie, des infrastructures de la construction et de la santé. Cependant, il relève que les entreprises américaines doivent surmonter les barrières linguistiques et faire face à la concurrence des entreprises chinoises, européennes et turques opérant en Algérie. Le gouvernement a mis en place tout un dispositif d'incitation à l'investissement, souligne le rapport, en offrant des réductions fiscales pour les entreprises souhaitant investir en Algérie dans les secteurs de l'automobile et des énergies renouvelables. Le Département d'Etat rappelle également l'accord d'assistance technique signé avec la Banque mondiale en novembre 2014 visant à améliorer la position de l'Algérie dans le classement Doing Business. Dans le cadre de cet effort, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a créé un comité dédié à l'amélioration du climat des affaires en demandant aux ministères de l'Industrie et des Mines, des Finances et de l'Intérieur d'appuyer tout dispositif en mesure de doper l'investissement, souligne le rapport. Concernant le dispositif réglementaire régissant l'investissement étranger, le rapport précise qu'« en dépit du fait de la règle 51/49, il y a peu de lois restreignant les investissements étrangers en Algérie », précisant que « cette règle ne constitue pas un obstacle pour les IDE ». En outre, ce dispositif offre une série de mesures adaptées permettant à l'actionnaire étranger même minoritaire d'assurer le management de l'entreprise. Dans certaines entreprises mixtes, l'actionnaire étranger devient majoritaire avec plusieurs partenaires nationaux. Le rapport cite également les incitations fiscales accordées aux investisseurs étrangers comme les allégements fiscaux sur le revenu des entreprises et la taxe sur la valeur ajoutée. Il constate que le nouveau portail d'information en ligne dédié à la création d'entreprises (www.jecreemonentreprise.dz) est clair, bien conçu et permet une navigation rapide. Le site répertorie un maximum de 9 étapes impliquant 7 agences pour créer une entreprise en Algérie. Le temps nécessaire pour enregistrer une entreprise en Algérie est de 14 à 15 jours, alors que le rapport Doing Business de la Banque mondiale énumère 12 étapes qui nécessitent 20 jours pour accomplir cette procédure. Le rapport note, par ailleurs, que l'expropriation, le recours à l'arbitrage international et la protection intellectuelle sont régis par des lois obéissant aux normes internationales. « Le secteur bancaire en Algérie demeure solide et en bonne santé financière », indique le département d'Etat, en mettant en exergue l'absence de restriction dans l'ouverture des comptes en devises pour les étrangers.