500 cas de grippe recensés en Algérie 500 cas de grippe saisonnière ont été recensés par les groupes régionaux d'observation de grippe (GROG), installés dans wilayas du pays et les spécialistes s'attendent à une augmentation du nombre de malades atteints par cette pathologie qui se présente, cette année, plus virulente par rapport à l'année dernière. Le bilan de la saison grippale 2007/2008 a fait ressortir que la période d'activité grippale intense, en Algérie, a été enregistrée entre le 1er janvier et le 29 février 2008 avec une incidence de 1.000 cas de grippe réelle pour 100.000 habitants. C'est pourquoi, le respect des mesures d'hygiène est important pour diminuer les risques de contamination. Médecins et pharmaciens font aussi le même constat. Des consultations médicales en augmentation ces derniers jours et une forte demande de médicaments traitant la grippe. Les enfants ne sont pas moins concernés, pour ceux en âge de parler, les symptômes sont les maux de tête, forte fièvre, toux incessante et douleurs musculaires. Tandis que chez les enfants qui ne parlent pas encore, les symptômes de la grippe sont détectables à travers la toux et la fièvre. La même situation est constatée chez les adultes car ces enfants malades ont aussi des parents qui ont souffert de la grippe. Il suffit qu'un membre de la famille contracte la grippe pour que toute la famille en soit atteinte. Comme traitement, les médecins prescrivent des antalgiques, des antipyrétiques, des vitamines, plus le repos total. Concernant la vaccination, il existe un problème du remboursement du vaccin. Ce produit n'est remboursable que pour les personnes âgées de 65 ans et plus, ce qui réduit le recours à cette méthode de prévention par les autres tranches de la population. Cependant 1,2 million de doses ont été importées entre le dernier trimestre de 2008 et la fin du mois de janvier pour permettre une large couverture vaccinale. Les spécialistes insistent que la meilleure prévention contre la grippe passe par la vaccination. Un moyen qui peut diminuer le risque de mortalité de 70 à 80% surtout chez les personnes âgées et les malades chroniques (diabétiques, asthmatiques, cardiopathes, etc.). L.B.