La réunion de la commission mixte, composée de représentants du ministère de l'Education nationale et des partenaires sociaux, tenue, hier, à Alger, a été l'occasion pour les représentants des différents syndicats d'exprimer leurs points de vue et de formuler des propositions sur la refonte du baccalauréat. Selon Meziane Meriane, premier responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), les participants à cette rencontre ont surtout focalisé sur la durée de l'examen. Selon lui, certains ont estimé qu'il faut passer à un bac d'une durée de trois jours pour non seulement dimiuer les épreuves (de neuf à six matières) mais aussi réduire le coût financier. « Les participants ont discuté de la durée et du nombre de matières qu'il faut retenir dans l'épreuve du baccalauréat. Tout a été évoqué dans cette réunion, le stress des candidats, les coûts financiers d'organisation de l'examen, le système pédagogique et d'autres points encore », a déclaré Meziane Meriane, contacté par nos soins. Ce dernier explique que les représentants du ministère de l'Education nationale ont pris note des propositions des partenaires sociaux. Il explique aussi que les propositions des syndicats seront examinées lors de la journée d'étude prévue jeudi prochain lors de laquelle la réforme du bac et les attentes de l'université en matière de résultats pédagogiques seront abordées. « Le point essentiel sur lequel la quasi-totalité des syndicats de l'éducation est d'accord a trait à la réduction du nombre de jours d'examen (de 5 à 3 jours) ». Une réflexion a été engagée pour trouver une solution aux matières qui ne feront pas l'objet d'examen. « Il a été proposé la prise en compte de la fiche de synthèse de la deuxième année secondaire ou de passer les épreuves des matières amputées une année avant », a indiqué Meriane.