à partir de Tizi Ouzou où il a pris part aux travaux du conseil de la fédération locale, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes, Abdelmalek Bouchafaâ, a indiqué que « le parti est attaché à l'unité nationale et à la stabilité du pays ». En réponse à une question relative à un mouvement indépendantiste en Kabylie, il dira : « Il ne peut y avoir d'avenir pour la Kabylie sans l'Algérie et d'avenir pour l'Algérie sans la Kabylie. » Comme il a tenu à dénoncer ceux qui « utilisent la colère des jeunes et leur mal de vivre pour leurs étroits et vils intérêts ». Il rappellera, à ce effet, l'engagement du FFS quant à « la préservation de la souveraineté nationale, de la sécurité, de la stabilité et de la cohésion de l'Algérie dans le but de construire un Etat fort avec des institutions fortes, et l'adhésion du peuple pour un pays uni, prospère et solidaire ». L'hôte de Tizi Ouzou a mis l'accent sur la nécessité de faire aboutir le projet politique de son parti, le consensus national en l'occurrence. Interrogé sur le rejet de ce projet tant par le pouvoir que par l'opposition qui n'y a pas adhéré, Bouchafaâ a indiqué que « certains pays en Amérique du Sud ou en Asie ont vécu la même crise et ont fini par adopter un tel projet qui vise à instaurer la paix et offrir au pays un avenir certain ». En fait en maintenant son projet, le FFS tente de « trouver les voies et moyens de mettre toutes les chances du côté de ceux qui croient en cette initiative et la mobilisation du plus grand nombre d'Algériens autour de ce projet ». Il a appelé les militants de son parti à répondre massivement au rendez-vous d'Ifri Ouzellaguène pour la célébration du 60e anniversaire du congrès de la Soummam.