Le ministre de l'Industrie est des Mines, Abdesselam Bouchouareb a mis l'accent sur le fait que le gouvernement n'a, en aucun cas, renoncé à la règle 51/49 et au droit de préemption. Ceux qui soutiennent le contraire, a-t-il dit, soit ils n'ont pas lu la loi, soit ils persistent dans le négativisme. « Il faut se rappeler de la bataille du 31 décembre 2015 pour la signature de la loi de finances ppur 2016, de ceux qui ont utilisé cette situation importante pour l'économie nationale comme une plateforme politique », a-t-il ajouté lors d'un point de presse animé à l'issue de la signature de trois accords avec un partenaire indonésien. Ces pratiques ne feront que fuir les investisseurs et dans ce cas, « c'est le peuple algérien qui est perdant. Ce ne sont pas ceux qui sont dans le confort de la pesanteur qui vont faire face aux défis qui attendent le pays ». Et d'ajouter : « aujourd'hui, les gens ne se rendent pas compte que le gouvernement est en train de tout faire pour que le citoyen ne ressente pas les effets de la crise qui date de juin 2014 ». Il a fait observer que « les efforts du gouvernement ont fait que les citoyens ne la ressentent pas. Personne n'a été touché dans son emploi, ni dans son salaire. Nous n'avons augmenté aucun produit subventionné et nous nous sommes engagés dans un investissement de 5 milliards de dollars ». Ceci démontre, a-t-il dit, que « grâce à l'action du gouvernement, l'effondrement du pays claironné par certains n'aura pas lieu parce que nous sommes mus par la conviction que l'Algérie a les ressources nécessaires pour s'en sortir ». La mobilisation devra être de mise pour que l'Algérie puisse faire face également à ses ennemis de l'extérieur, a soutenu le ministre avant de rappeler que les textes d'application du nouveau code de l'investissement seront promulgués avant la fin de l'année. Pour ce qui est des concessionnaires automobiles, Bouchouareb a indiqué que la loi sera appliquée.