Louizini, après trois albums qui ont reçu un franc succès, avec notamment la chanson « Thachachith », vient de mettre sur le marché un 4e opus. Intitulé Dassawen (la montée), il comporte 9 titres. L'artiste a mis en exergue la beauté de la femme kabyle mais chante aussi les vicissitudes de la vie quotidienne, l'espoir et l'amour de la patrie (Tamurth-iw). A travers une chanson dédiée au sien, il rend hommage à tous les pères. Les textes sont une composition commune avec la poétesse Ouiza Aït-Gherbi. Louizini adore le chaâbi, si bien que toutes ses chansons sont composées dans ce style mais aussi dans le style folklorique pour répondre à la forte demande estivale des fêtes. L'artiste avoue une dette pour Takfarinas. « C'est mon maître qui m'a beaucoup inspiré », dit Louizini qui joue aussi avec un mandole à double manche. Louizini, professionnel depuis quatre années, semble être très inspiré. Il est déjà sur un nouveau produit : « Je ne cesse de travailler et j'espère faire un nouvel album d'ici la fin de cette année ou durant l'hiver 2017. »b Comme la plupart des jeunes chanteurs, Louizini espère surtout voir les promoteurs des spectacles l'inviter assez souvent pour aller à la rencontre de son public. « Il n' ya pas mieux que la scène. » En attendant, il se produit dans des fêtes familiales.