La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a déclaré, hier, à Alger que son secteur a été renforcé par un arsenal juridique et des décrets exécutifs permettant la promotion des droits des personnes aux besoins spécifiques, des personnes âgées, des personnes sans lien familial et des catégories sociales les plus fragiles, conformément aux « amendements de la Constitution et aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». Ainsi, de nouvelles spécialités ont été introduites dans le programme des centres de formation. Ces spécialités au nombre de sept, sont les auxiliaires de vie qui prendront en charge les personnes âgées et les handicapés, les assistantes maternelles et les auxiliaires maternelles qui veilleront sur les enfants assistés, les médiateurs sociaux qui ont la charge des personnes ayant des problèmes sociaux et/ou familiaux, les assistants sociaux, les éducateurs spécialisés et les éducateurs spécialisés principaux. Dans ce cadre, le système de formation spécialisée a été révisé de même que le contenu des programmes et ce, en vue de l'adapter au développement scientifique et éducatif intervenu dans le domaine de la prise en charge psychologique, pédagogique et sociale des différentes catégories fragiles de la société, a déclaré, hier, la ministre dans une allocution prononcée à l'occasion de la distinction de 36 diplômés sur les 287 stagiaires sortants des centres de formation des fonctionnaires spécialisés de Birkhadem et Constantine. Mounia Meslem a annoncé à cette occasion l'ouverture au privé du métier d'auxiliaire de vie. Par ailleurs, les établissements de formation spécialisée ont été renforcés avec des annexes au niveau des wilayas de Biskra et Saïda, a fait savoir la première responsable du secteur. Pour sa part, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, présente à cette cérémonie, a plaidé pour une « école inclusive » qui pourrait accueillir des élèves aux besoins spécifiques.