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La Jordanie cherche une place au soleil
Destination touristique méconnue
Publié dans Horizons le 14 - 08 - 2016

« Vous avez plus de un million de touristes qui va chaque année en Tunisie. Si l'on arrive à en avoir ne serait-ce que 10% d'entre eux chez nous, ce serait formidable. » Les propos sont d'un dirigeant d'une agence de voyages et ancien membre de la commission d'animation touristique de la Jordanie. Notre interlocuteur se dit même prêt à mobiliser son avion pour transporter les touristes algériens à des prix attractifs. Le billet Alger-Amman est cédé à près de 50.000 DA par Air Algérie et la Royal Jordanian Airlines. Les opérateurs touristiques jordaniens sont unanimes à dire que leur pays a besoin d'explorer tous les gisements de tourisme pour booster ce secteur qui subit de plein fouet les crises qui secouent l'Egypte et la Syrie.
Pour le moment, la plupart des tour-opérateurs inscrivent le produit jordanien dans un package incluant soit la Syrie, soit l'Egypte.
Généralement, les touristes issus de ces pays passent une nuit ou deux, pas plus, en Jordanie, pour y visiter les principaux sites historiques. Ce tourisme ne rapporte pas grand-chose aux gérants des hôtels qui demandent que le produit touristique jordanien soit commercialisé comme destination à part entière. Pour cela, ils avancent leurs atouts. D'abord un produit touristique varié : médical, religieux, balnéaire et historique, ensuite, et surtout, un pays où l'on se sent en sécurité, où les femmes se promènent et s'attablent sur les terrasses de café au-delà de minuit, sans jamais être inquiétées. Ensuite, l'hospitalité et la tolérance des Jordaniens font que ce royaume mérite d'être visité. Parmi les sites touristiques les plus prisés, la mer Morte et son ensemble de complexes touristiques qui offrent des séjours de rêve, avec des soins et des animations. A 400 m sous la mer, la mer Morte, sur sa rive jordanienne, donne la possibilité d'apercevoir la Palestine, avec la Cisjordanie. L'eau de la mer Morte est dix fois plus salée et est riche en chlorure de magnésium, sodium, potassium, iode et bromure. On y flotte comme un vrai bouchon.
L'avantage de la mer Morte est sa proximité de la capitale Amman, ce qui réduit considérablement les coûts de transport et permet aux touristes de pouvoir gagner la capitale jordanienne en quelques minutes.
Toujours dans le même registre, le tourisme thermal, bien que le pays ne dispose que d'une seule station. « Mâain » est un véritable bijou doté de toutes les commodités. Il y a aussi le tourisme saharien, avec une petite portion de désert, Wadi Rum, et ses gravures rupestres, mais surtout la qualité d'accueil et le cadre reposant qui font la différence. Avec un rien, les Jordaniens ont transformé cette petite portion de désert en un produit touristique très attirant, tout comme les gorges de la réserve naturelle de Mujib, où des touristes s'adonnent au canyoning.
Mais c'est, sans doute, la ville historique de Pétra qui attire le plus de touristes, souvent qualifiée de huitième merveille du monde. Cette vaste cité taillée dans la pierre par les Nabatéens, peuple arabe ingénieux qui s'est établi en Jordanie il y a plus de 2.000 ans, constituait un carrefour stratégique à la jonction des routes du commerce de la soie et des épices, reliant la Chine, l'Inde et l'Arabie méridionale à l'Egypte, la Syrie, la Grèce et Rome. Toujours dans le segment du tourisme historique, l'antique Jaresh, à 50 km d'Amman, et qui demeure l'une des villes romaines les mieux préservées. Un tour dans la capitale Amman s'impose, même si l'on n'est pas fan de shopping, mais juste pour humer l'air de cette ville légendaire, construite avec des pierres jaunes. Mais pour le shopping, il n'y a pas mieux que la zone franche d'El Akaba, située sur la mer Rouge. Là, on peut joindre l'utile à l'agréable, puisque les complexes touristiques, pour toutes les bourses, sont abondants.
Mais il est un secteur dont les Jordaniens peuvent s'enorgueillir, c'est bien celui de la santé. Le pays dispose des trois types d'hôpitaux : militaires, publics (pour les fonctionnaires) et privés. Ces derniers connaissent un développement considérable et font le maximum pour attirer des malades des pays étrangers. Deux arguments plaident en leur faveur : la qualité des soins et les tarifs, deux fois moindres que ceux pratiqués en Europe. Le pays est classé cinquième centre mondial en termes de tourisme médical. Ses hôpitaux privés sont, pour un bon nombre d'entre eux, reconnus et certifiés mondialement. Pour le moment, le tourisme médical rapporte à la Jordanie un milliard d'euros par an. Le pays dispose de 68 hôpitaux privés, dont 15 de grande envergure, en plus de 6 hôpitaux universitaires qui viennent s'ajouter aux quatre universités de médecine. Le pays n'envoie aucun patient à l'étranger. Même s'il est concurrencé par l'Egypte, le Liban et la Tunisie dans le domaine du tourisme médical, il a des arguments à faire valoir, notamment la qualité et les tarifs. En plus, pour les patients des pays arabes, les tarifs sont les mêmes que ceux appliqués aux Jordaniens. On parle d'un nouveau concurrent : la ville médicale de Dubaï. Mais pour les spécialistes jordaniens, cette ville ne compte pas de médecins. « Ils vont importer des médecins, faire appel à des médecins de passage », disent-ils.


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