Les Nations unies demeurent extrêmement inquiètes de la situation de près de 2 millions de personnes dans la ville d'Alep et dans la campagne environnante, qui ont un besoin urgent d'aide humanitaire. La situation humanitaire est sombre à Alep, notamment dans l'est de la ville, où entre 250 000 et 275.000 personnes restent bloquées depuis la fermeture au mois de juillet de la route du Castello, qui était la dernière voie d'accès à cette zone, a déclaré, lundi dernier, dans sa conférence de presse quotidienne, Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU. La situation est tout aussi mauvaise dans les zones contrôlées par le gouvernement, dans l'ouest de la ville, qui abrite entre 1,2 et 1,5 million d'habitants, ainsi que dans les faubourgs et la campagne des environs, qui continuent à souffrir de nombreuses attaques, a poursuivi Haq. En l'absence d'un cessez-le-feu, l'ONU continue à appeler à l'établissement d'une trêve humanitaire de 48 heures par semaine afin de pouvoir porter assistance à ceux qui n'ont accès à aucune aide dans la ville, et de leur apporter nourriture, eau et autres éléments vitaux, a-t-il précisé. L'Office des Nations unies pour la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) est également très préoccupé par la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire dans la ville d'Alep. Jusqu'au 7 juillet dernier, l'ONU et ses partenaires apportaient une aide régulière à quelque 144.000 personnes. Mais la route du Castello, dernière voie d'accès à l'est d'Alep, a été coupée par les combats le 7 juillet.