Le prisonnier politique sahraoui M'Barek Daoudi a été transféré par les autorités d'occupation marocaines de la prison d'Aït Melloul vers une cellule individuelle dans la prison Bouzakarne, au sud du Maroc, a indiqué le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (Codesa) hier. Le détenu politique sahraoui a été incarcéré dans la prison d'Aït Melloul avant d'être transféré à celle de Salé 1, à Rabat, dans laquelle il a passé une lourde peine de cinq ans de prison ferme, selon la même source. « Il souffre depuis son arrestation de harcèlement et d'intimidation de la part des autorités marocaines, alors que les membres de sa famille ne peuvent lui rendre visite », a dénoncé le Codesa. M'Barek Daoudi a été arrêté à Goulimin au sud du Maroc en septembre 2013, en même temps que ses trois fils, en raison de leurs positions politiques appelant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Par ailleurs, le prisonnier politique sahraoui et militant des droits de l'homme, Abdelmula Al-Hafed, a entamé vendredi dernier une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer le traitement inhumain perpétré par l'administration de la prison marocaine de l'Oudaya contre les militants sahraouis. L'administration pénitentiaire marocaine avait privé à plusieurs reprises le militant sahraoui de son droit à un traitement médical et ses nécessités de base, ce qui a aggravé son état de santé, selon l'agence de presse sahraouie (SPS). Le prisonnier politique et militant sahraoui des droits de l'homme a été transféré à la prison de l'Oudaya, à Marrakech, le 17 avril dernier avec 17 autres universitaires sahraouis, en raison de leurs activités politiques en faveur du droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.