Les représentants du syndicat de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) ont décidé de se rassembler aujourd'hui 1er mars devant le siège de la direction générale pour demander le départ des dirigeants de l'entreprise qu'ils accusent d'être incapables de trouver des solutions aux problèmes qui empêchent sa relance malgré l'existence d'un portefeuille de commandes important et durable», lit-on dans une note d'information émise le mercredi 23 février à l'issue d'une réunion des représentants des travailleurs de divisions et unités de la SNVI. Cette montée au créneau du syndicat coïncide avec le début d'application du projet de la nouvelle restructuration de l'entreprise en filiales décidée lors de la session du Conseil des participations de l'Etat (CPE) présidée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Une restructuration qui fera aussi bénéficier à la SNVI de l'effacement de son découvert bancaire et des dettes vis-à-vis du Trésor public ainsi que d'un plan d'investissement. «Ces mesures encourageantes demeurent pour les syndicalistes tributaires d'une bonne prise en charge des managers compétents», estime le syndicat pour qui l'équipe dirigeante «a montré ses limites par une gestion catastrophique». D'ailleurs, le bureau syndical a fait part au ministre de l'Industrie de ses craintes «de voir tous les efforts déployés par les pouvoirs publics sombrer dans l'échec».