La nouvelle session parlementaire dont les travaux ont été ouverts, hier, sera « particulière », de l'avis de Mohamed Larbi Ould-Khelifa, président de l'Assemblée populaire nationale (APN). Il a affirmé dans son discours inaugural, prononcé devant le Premier ministre et les membres du gouvernement, qu'il s'agit « d'entamer une nouvelle ère législative fondée sur les principes et les règles constitutionnelles qui valorisent l'action parlementaire et la pratique démocratique et veillent à promouvoir le rôle législatif et le contrôle dévolu » de la chambre qu'il préside. « Il est de notre devoir en tant qu'élus du peuple d'œuvrer durant cette session en redoublant d'efforts dans la discipline et de dévouement envers notre peuple et notre Etat et en total respect de nos symboles nationaux et de nos institutions. Et d'engager un dialogue serein entre toutes les parties au sein d'une Assemblée plurielle qui veille au respect de la Constitution de la République », souligne-t-il. « Aujourd'hui (hier, ndlr), s'ouvre la première et unique session de l'histoire du Parlement algérien qui se tiendra pour une période ininterrompue de pas moins de dix mois, afin de contribuer à la consécration des réformes initiées par le président de la République dans le cadre de sa stratégie de relance qui a érigé l'Algérie en un pôle d'exception », déclare-t-il. Il fera remarquer que l'Algérie connaît, depuis plus d'une quinzaine d'années, une dynamique de renaissance unique en son genre, « à la faveur de la stratégie de développement du président de la République ». Ould Khelifa a confirmé, dans ce sillage, que « l'Algérie dispose d'énormes ressources, actuellement en phase de redynamisation, afin d'alléger les effets de la crise dont souffrent la plupart des économies du monde développé ». D'un ton optimiste, il a affirmé aussi que l'Algérie dispose de moyens pour mettre en œuvre les priorités du développement et réaliser les aspirations de son peuple, en dépit du contexte économique mondial en crise et de la persistance des troubles structurels du marché mondial des hydrocarbures, et ce, grâce à la conception anticipée et rationnelle adoptée par l'Etat depuis 1999. Celle-ci a contribué, enchaîne-t-il, a accumulé des réserves financières importantes. Le remboursement anticipé de la dette participe également de cette vision « perspicace » du président de la République qui permet aujourd'hui au pays de mieux amortir les effets de la crise. Et de penser à redéployer son économie sans contraintes majeures. Il ajoutera que l'Algérie « constitue, selon les témoignages de nombreux spécialistes et observateurs internationaux, une exception arabe et africaine en matière de stabilité, de développement et d'édification de la démocratie qui pourrait être objectivement confirmée au vu des troubles qui secouent notre entourage géopolitique, à savoir l'accroissement des opérations de démembrement et d'affaiblissement de l'intérieur, l'effondrement de l'Etat-nation, de l'impuissance de ses institutions à remplir leurs fonctions afin de garantir la sécurité et la stabilité ». Une situation que n'exclut pas, poursuit-il, les risques d'un redéploiement des combattants terroristes étrangers dans la région et la détérioration de la situation sécuritaire au Moyen-Orient et les menaces à nos frontières et dans notre voisinage libyen et malien. Il a assuré que « l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale, s'érige en rempart infranchissable face aux dangers et aux menaces qui guettent l'Algérie, et ce, conjointement avec toutes les institutions et en application des orientations clairvoyantes du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, comme en témoigne le bilan des opérations préventives qui éradiquent le terrorisme et son idéologie qui porte atteinte à notre religion musulmane et ainsi à la sécurité de notre peuple et à l'intégrité de notre patrie ».