Dans cette optique, le président de la Chambre basse a estimé qu'il est de notre devoir de faire de la prochaine échéance électorale « une compétition sereine et honnête à laquelle participeront les acteurs politiques et qui présenteront leurs programmes en toute liberté au peuple souverain qui choisira lui-même le meilleur ». « Nous sommes à l'approche d'un rendez-vous important, celui de l'élection présidentielle prévue au mois d'avril prochain, et pour cela, nous devons faire fi de nos différences et nous rapprocher autour de tout ce qui nous unit, en premier lieu l'unité nationale », a indiqué M. Ould-Khelifa. « En Algérie, a-t-il expliqué, il n'existe ni discrimination ni exclusion basée sur la doctrine, l'ethnie ou la région, les droits et les obligations de la citoyenneté représentent la carte d'identité unificatrice de l'algérianité du peuple », a précisé le président de l'APN. « Une citoyenneté, a-t-il noté, consacrée par la Constitution. » Au plan local, M. Ould-Khelifa considère que ce qui est arrivé à Ghardaïa est semblable à tout différend qui naîtrait entre les membres d'une même famille. A ce titre, il recommande de « veiller sur les intérêts suprêmes de notre jeune République, exposée à ce climat trouble qui secoue la scène internationale minée par les menaces de l'ingérence étrangère et la propagation, sans préavis, de crises montées de toutes pièces ». Au sujet de la session d'automne, il a estimé qu'elle s'est caractérisée par un bilan satisfaisant grâce à la conjugaison des efforts des deux chambres du Parlement et de l'instance exécutive pour la mise en œuvre du programme du président de la République qui « vise notamment à veiller à la sécurité et à la stabilité du pays ». Ce qui est, selon lui, « un acquis considérable dans un climat régional et international marqué par des troubles et des crises socio-économiques ». M. Ould-Khelifa, convaincu que « la paix et la stabilité sont les garantes d'une vie meilleure », estime que la réconciliation nationale initiée par le chef de l'Etat a permis au train du développement de démarrer. « Le respect voué au Président et à l'Etat algérien pour leur rôle positif dans la région et à travers le monde a été exprimé par de nombreux responsables politiques, leaders et grands patrons, au Forum de Davos, il y a quelques jours », rappelle-t-il. M. Ould-Khelifa a réaffirmé que « notre pays est sorti de la tragédie des années 90, et ce, grâce à la politique de réconciliation nationale et à la vigilance de son peuple et de son armée nationale ». Une armée qui « a réussi à faire échouer l'agression terroriste contre Tiguentourine, donnant ainsi une leçon à ceux qui tenteraient de porter atteinte à l'Algérie, à son peuple et à ses institutions. Ceci est une réalité irréfutable qui dissuade toute tentative de désinformation fomentée par certains milieux qui nourrissent une haine viscérale envers l'Algérie qui jouit de la sécurité et de la stabilité », a-t-il ajouté.