Amar Ghoul a balayé d'un revers de main les soupçons le désignant comme étant à l'origine des détournements de terrains de Dounia Parc, à l'époque où il était à la tête du ministère du Tourisme. L'ex-ministre a explicitement indiqué que son département ignorait tout des agissements de l'entreprise gérante de Dounia Parc. Et qu'il aurait appris les irrégularités le jour où l'actuel ministre du Tourisme, Abdelouahab Nouri, a fait part des anomalies dans l'attribution des lots de terrain. « Je n'ai donné, étant ministre, aucune licence pour l'exploitation de terrain, ni même fourni la moindre permission à une quelconque activité », a fermement réagi Ghoul, certifiant ne détenir « aucun élément de ce dossier ». Et s'en référant aux déclarations du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a donné, selon lui, « une réponse claire, franche et globale concernant le dossier, mettant fin définitivement à cette polémique », a expliqué l'ancien ministre, aujourd'hui sénateur du tiers présidentiel. Dans son allocution à l'occasion de l'ouverture des travaux de son parti politique TAJ, Ghoul a déclaré que la rentrée scolaire et sociale a été calme et sereine. Il a par la même occasion préconisé de préserver l'Ecole des débats politiciens et d'en épargner l'environnement scolaire. « La scolarisation de nos enfants passe avant tout et nous nous devons de la protéger », a-t-il soutenu. Dans un second temps, le responsable de TAJ a invité les partis politiques à faire bloc pour préserver les acquis nationaux. Il a, dans le même sens, indiqué que son parti est prêt pour les prochaines échéances électorales. Non sans appeler la classe politique à valoriser les réalisations de l'Etat et les mesures prises pour promouvoir une économie diversifiée. Les partis politiques au pouvoir ou de l'opposition ainsi que les personnalités politiques sont « appelés à s'unir afin de préserver les acquis », a souligné Ghoul, insistant sur l'impératif d'une coopération entre les différents acteurs sur la scène politique face aux défis qui se posent à l'Algérie, notamment les incidences de la détérioration de la situation sécuritaire dans certains pays arabes. Au plan international, le président de TAJ a évoqué les conséquences désastreuses auxquelles est confronté le Monde arabe, mettant en garde contre les tentatives de déstabilisation qui visent l'Algérie.