Tous les ans, Yazid anime le 8 mars. Que prévoyez-vous cette année ? Je prévois une série de concerts à travers plusieurs régions du pays. Ce projet n'est pas venu du néant. Au fait, je veux faire profiter d'autres publics de notre pays. Cette démarche est inédite. J'ai concocté un programme riche et varié. Je compte chanter plusieurs tubes tels «Atatni Ahdiya», «Darou Asshour», «Aâlache Nessatni», «Andirak omri ala rass wa al aïn». Votre succès «Nacéra» a été sur toutes les lèvres. Dans ce nouveau produit, offrez-vous une chanson aussi mélodieuse que Nacéra ? Dans cet album, il y a plusieurs mélodies, plusieurs thématiques. Je dois admettre qu'il y a une chanson que j'ai enregistrée dans le genre Regada. Un style proche du alawi. Ce penchant musical se justifie par mon attachement inconditionné au folklore. Je rends, comme à l'accoutumée, un hommage particulier à toutes les femmes du monde en général et celles de l'Algérie en particulier. Vous en êtes à votre 15e album, 15e carrière, êtes-vous satisfait de votre parcours ? Sans prétention aucune, je peux dire que je suis satisfait de mon parcours artistique. J'ai atteint la cime des honneurs grâce à un travail sérieux, régulier et assidu. Il est souhaitable d'être flexible et modeste. J'essaye d'être au plus prêt de l'émotion et du verbe juste. Votre nouvel album, est-il un nouveau départ pour vous ? Pour moi, un album ou un projet est toujours un nouveau départ car il n'y a pas de maturité dans l'art. Une œuvre est en perpétuelle recherche d'elle-même. J'espère ne jamais arriver à maturité, ne jamais m'arrêter et être en constante évolution. Des ambitions… Perfectionner mon œuvre. J'ambitionne aussi d'être à la hauteur des espérances de mes fans.