Les élèves du CEM Mohamed-Racim, dans la commune de Bains Romains, ont été transférés vers le nouvel établissement Taleb-Abderrahmane de Bainem. Un CEM toujours en chantier, les élèves ne sont pas en sécurité et ne disposent pas d'un encadrement adéquat. Une situation qui met les parents dans l'embarras. Pour faire part de leur mécontentement, ces derniers ont organisé, hier, un sit-in devant l'entrée de cet établissement. L'établissement est dépourvu des commodités de base, telles que l'électricité, le gaz et l'eau. L'absence de surveillants, d'agents chargés de l'assainissement (femmes de ménages) et d'agents de sécurité se pose aussi. Des élèves refusent de suivre leur cursus scolaire dans cet établissement et leurs parents ne savent plus à quel saint se vouer. La surcharge des classes est aussi un véritable problème au sein du nouveau collège. L'établissement a accueilli 945 collégiens alors qu'il ne dispose que de 18 classes. Soit une moyenne de 55 élèves par classe. « Cette situation entrave le processus d'apprentissage », indique un père de famille. Selon ce dernier, les enseignants ont pris l'initiative de créer des « classes roulantes » pour assurer les cours à tour de rôle. Les parents des élèves qui habitent Raïs Hammidou, Miramar et Bains Romains demandent que le transport scolaire soit assuré à leur progéniture. Ils demandent également l'aménagement d'une cantine scolaire au niveau de l'école primaire Imam-Ali, située à proximité du CEM Taleb-Abderrahmane. Selon un père de famille, l'APC d'El Hammamet ne s'y pose pas. « Bien au contraire », dit-il. « Le P/APC a promis d'assurer le transport scolaire aux élèves, il est à la recherche d'un chauffeur », précise notre interlocuteur. Désemparés, les parents demandent la réhabilitation de l'ancien CEM. Selon Guitouche, président de l'Association des parents d'élèves du CEM Mohamed-Racim, « le montant demandé par l'entreprise chargée de la réhabilitation dudit établissement a été jugé excessif par le wali ».