Le représentant de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Panagiotis Papadimitriou, a indiqué, hier à Alger, que « le peu de cas » de traite des personnes signalés en Algérie « sont des cas isolés ». « Le peu de cas signalés de traite des personnes en Algérie sont des cas isolés », a indiqué Papadimitriou à l'ouverture d'un atelier de deux jours organisé par l'ONUDC sur la sensibilisation en matière de lutte contre la traite des personnes, au profit des journalistes et représentants des médias. Papadimitriou, spécialiste de la prévention du crime et de la justice pénale, section de la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic illicite des migrants, a ajouté que l'ONUDC « apporte son aide et sa contribution à l'Algérie dans le but de l'aider à identifier les cas qui seraient dans l'ombre ou qui ne sont pas visibles ». De son côté, le représentant du ministère des Affaires étrangères, Mourad Adjabi, a indiqué au sujet de la traite des personnes qu'il s'agit d'un « phénomène marginal » en Algérie, relevant que cet atelier a pour but d'expliquer et de faire comprendre le concept de la traite des personnes pour éviter les amalgames et les confusions. Par ailleurs, Adjabi a fait savoir qu'un comité interministériel de prévention et de lutte contre la traite des personnes sera mis en place en Algérie après la promulgation, prochainement, d'un décret présidentiel dans ce sens.