Les rames du tramway n'ont pas circulé, hier, pour le deuxième jour consécutif de la grève des travailleurs du réseau d'exploitation de la Setram. Aucune solution n'a été dégagée pour mettre fin à ce mouvement de grève, non accompagné du service minimum. La raison principale de ce débrayage, observé depuis lundi dernier, selon des informations postées par les grévistes, est « le licenciement d'un chef de service ». Une attitude déplorée par les travailleurs qui estiment que « la direction a toujours usé de ces méthodes de mettre fin au contrat des employés, sans aucune raison valable ». L'autre cause invoquée serait l'augmentation des salaires. Cet arrêt imprévu, non annoncé par un préavis de grève, a causé d'énormes désagréments aux usagers. Ils ont usé des autres moyens de locomotion, bus et taxis, pour pouvoir atteindre, dans les temps leurs lieux de travail ou d'études. Hier, les habitués de ce mode de transport, principalement les travailleurs et les élèves prenant des cours de soutien, ont galéré pour trouver un bus. Pour rappel, selon un communiqué de Setram, cette perturbation soudaine du tramway d'Alger est due à un « arrêt de travail collectif sans préavis » observé la matinée par « les travailleurs du réseau d'exploitation de Setram ». Le communiqué souligne qu'« aucune revendication n'a été formulée pour l'heure ». Tout en affirmant que « la direction générale de la Setram, qui a fait du dialogue social et de la discipline de travail une ligne de conduite constante et non négociable, restera intransigeante face à tout mouvement anarchique qui pénalise directement ses usagers ». L'entreprise ne précise pas quand le trafic reprendra.