Pleinement impliqué dans la promotion de la culture en général et de la littérature en particulier, l'établissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger a organisé, lundi dernier, à la médiathèque Bachir-Mentouri, une cérémonie en l'honneur des lauréats de la 14e édition du con-cours La parole expressive de poésie. L'évènement, qui s'est tenu dans la cadre de la commémoration des massacres du 17 Octobre 1961, a vu la participation de plusieurs poètes, jeunes et moins jeunes, au talent affirmé. Le premier prix de la poésie en langue arabe a été remis à Bourbaâ Reda pour son texte « Dhaïban fi hanini ». La jeune poétesse, Boughdad Laldja, a ravi, pour sa part, le même titre pour la langue amazigh avec « Atswelli gathiem ». Nadir Bensegueni a porté très haut le trophée réservé à la lan-gue française en proposant « J'aimerais rêver ». Le président du jury, l'universitaire spécialiste de la culture populaire, Abdelhamid Bourayou, a regretté l'absence, cette année, du melhoun pour non-abondance de textes. De son côté, le célèbre poète et professeur en sciences de l'information, Achour Fenni, s'est réjoui de la multiplicité d'espaces réservés à la culture à travers le pays. En sa qualité d'invité d'honneur de cette édition, l'auteur d'« Un homme de poussière » a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir la culture de proximité à l'image du travail effectué par l'établissement Arts et Culture. Il en a profité pour rappeler les années difficiles durant lesquelles plusieurs femmes et hommes de lettres luttaient, avec la poétesse Fouzia Laârdaji, organisatrice du concours, dans cet espace qui a servi de refuge à la parole libre. L'occasion a été donnée à plusieurs poètes, dont Messaoud Talbi et Mohamed Cherchar et quelques lauréats, classés seconds et troisièmes dans les trois catégories, d'égayer un public initié par des lectures poétiques en langue dialectale.