Au lendemain de sa publication, Bouchouareb a, depuis Stockholm où il effectue une visite de travail de deux jours, souligné que c'est pour « la première fois depuis l'institution du rapport Doing Business par la Banque mondiale, en 2003, que l'Algérie enregistre une progression significative de sept places dans le classement ». Il fait observer, dans une lettre dont nous détenons une copie, qu'eu égard à ce classement, l'Algérie se place « en tête des pays réformateurs au Maghreb en 2016 ». Et d'ajouter sur la lancée que cela dénote que « l'Algérie rompt ainsi avec le cycle de repli même si l'évaluation du DB 2017 n'a pas inclus toutes les réformes, celles-ci intervenant après la clôture de l'évaluation, à l'exemple du nouveau code des investissements promulgué en août dernier et ses nombreuses dispositions pour la facilitation et la réduction des procédures et des délais ainsi que les textes relatifs à la compétitivité de l'économie ». Dans le même sillage, le ministre a souligné l'engagement du gouvernement à améliorer le climat des affaires. Il s'agit, selon lui, « d'un objectif permanent et une action collective constante dont nous prenons toute la mesure et pour laquelle nous agissons avec efficacité à travers le comité national Doing Business qui réunit le gouvernement et les partenaires sociaux (patronat et syndicats) ». Plus optimiste, Bouchouareb a souligné que, concrètement, sur le terrain, « nous le ressentons, les choses bougent et évoluent dans la bonne direction ». Tout en soulignant que le rapport Doing Business sera analysé « en profondeur », le ministre a réitéré la détermination de son ministère à donner un coup d'accélérateur aux réformes et à doubler d'efforts, en vue de concrétiser la nouvelle politique d'investissement et relancer le développement industriel dont l'amélioration de l'environnement des affaires est une composante essentielle.