La travailleurs de la Radio et de la Télévision nationales ont célébré, hier, le 54e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale de l'institution, en rendant hommage au défunt moudjahid Aïssa Messaoudi. Une gerbe de fleurs a été déposée à l'occasion et la Fatiha du Coran récitée à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération et du devoir national au centre culturel Aïssa-Messaoudi, en présence du ministre de la Communication, Hamid Grine, de la ministre de la Poste et des TIC, Iman-Houda Feraoun, et du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd. Un hommage a été rendu aux martyrs du devoir des deux établissements qui ont relevé le défi un certain 28 octobre 1962, avec mérite et professionnalisme après que les effectifs français eurent déserté l'immeuble en guise de protestation contre le remplacement de l'emblème de leur pays par les couleurs nationales. « Grâce à leur volonté et à leur sens du devoir, les techniciens algériens sont parvenus à assurer la diffusion après une courte rupture, aidés en cela par des ingénieurs formés dans cette perspective », a indiqué le ministre de la Communication, ajoutant que ces hommes de l'ombre ont tout autant contribué à la réussite de la diffusion des émissions radio et télé, que ceux qui les présentaient. Feraoun a, quant à elle, mis l'accent sur la nécessité de défendre les valeurs nationales à travers les médias, après avoir rendu hommage à Aïssa Messaoudi. « Le défunt journaliste a défendu les valeurs du pays à travers des mots forts, même depuis la Tunisie ou encore à partir de l'Egypte. Il faut que chacun d'entre vous, hommes et femmes des médias, puisse défendre de la même manière ces valeurs pour lesquelles tant de gens ont péri », a-t-elle ajouté. Grine et Feraoun ont présidé, lors de cette même occasion, la cérémonie d'oblitération d'un timbre-poste dédié au défunt Aïssa Messaoudi, l'un des pères fondateurs de la Radio algérienne.