Le ministre de l'Industrie et des Mines s'en est pris, hier à Adrar, à ceux qui « font de l'agitation autour de la loi de finances 2017 ». Selon lui, la restriction des dépenses s'impose d'elle-même face à la crise. Il dira qu'il est inconcevable de pousser à l'endettement extérieur car il y va de la « sauvegarde de la souveraineté nationale ». Pour ce qui est de l'article 58 de la loi de finances qui offre la possibilité aux privés nationaux de créer des zones d'activité dans le domaine privé de l'Etat, il a indiqué que la Constitution ne fait plus de distinction entre les secteurs public et privé. « L'Algérie a grandes potentialités. Elle a besoin d'une grande ambition. Il ne faut pas voir l'Algérie comme certains veulent qu'on la voie. L'Algérie est un grand pays, sinon elle ne serait pas le problème de tout le monde ». Il soulignera que si le pays est épargné par les troubles vécus au Moyen-Orient, au Sahel et dans d'autres régions, c'est « grâce à la politique du président de la République », notamment la réconciliation nationale.