Tenu en échec (1-1), il y a une semaine à Blida, le MOB est désormais condamné à l'exploit demain (14h30 heure algérienne) sur le terrain du TP Mazembe (RD Congo), en finale retour de la coupe de la CAF. En ballottage défavorable avant cette seconde manche, la formation béjaouie se retrouve donc dans l'obligation de réaliser l'impossible pour espérer revenir à la maison avec le fameux trophée continental. En clair, les Algériens devront obligatoirement éviter le revers, voire même le 0 à 0. Il faudra au pire réaliser un match nul avec des buts, afin de pouvoir caresser le rêve d'une première consécration continentale. A première vue, la tâche s'annonce très compliquée voire quasi impossible à Lubumbashi ou les Corbeaux demeurent intraitables. Cependant, les joueurs béjaouis sont déterminés à donner le meilleur d'eux-mêmes afin, pourquoi pas, de réaliser l'exploit. Ce qu'aucun autre club algérien n'avait réussi jusque-là hormis, l'Entente de Sétif qui est allée arracher une qualification pour la finale de la C1 africaine un certain 28 septembre 2014, malgré une défaite (3-2). Mais cela ne semble guère décourager les gars de la vallée de la Soummam, qui par le biais de leur attaquant fétiche, Fawzi Yaya, se disent prêts pour faire face à tous les obstacles et relever ce sacré défi malgré la défection des défenseurs Lakhdari et Benmelouka, tous les deux suspendus ainsi que celle de Touati ayant boycotté ce déplacement en terre congolaise. « Je suis vraiment déçu car nous sommes passés à côté d'un exploit lors du match aller. Le but que j'ai marqué nous permet d'être encore en vie dans cette finale mais il a été insuffisant pour gagner. Il est vrai que la rencontre a été difficile mais nous avions la possibilité de les battre », a déploré le capitaine des Crabes, avant de poursuivre : « Désormais, il faut rester confiants, en prévision du match retour. Nous n'avons aucune raison de nous décourager. Nos chances restent intactes. On peut créer la surprise à Lubumbashi. » Le coach des Vert et Noir avait d'ailleurs été le premier à remobiliser les troupes dès la fin du match aller. En effet, dans la foulée de la déception du nul concédé par les siens, Nasser Sandjak avait surtout insisté sur les capacités de ses éléments à rattraper leur retard sur le terrain de Lubumbashi. « Rien n'est encore joué, surtout que nous avons une équipe qui sait très bien se produire à l'extérieur, comme ce fut déjà le cas lors des deux sorties en Tunisie ou lors de la demi-finale sur le terrain du FUS Rabat, lorsque nous avions arraché la qualification pour la finale », avait-il déclaré. En face, même si son équipe excelle à domicile et qu'elle a déjà battu le MOB 1-0 dans son antre du Kamalondo en phase de groupes après avoir fait 0-0 en Algérie, le driver du TPM, Hubert Velud, préfère donc rester prudent. Ce dernier est conscient que le sacre n'est pas encore acquis face à des Kabyles qui lui auront donné plus de fil à retordre que prévu lors de la première manche disputée à Blida. « Nous étions venus en Algérie dans l'espoir de réaliser un bon résultat. Le nul est, en soi, une bonne chose. Mais je veux rester prudent. J'ai été très impressionné par le jeu de nos adversaires. Ils nous ont souvent mis en danger et auraient même pu s'imposer. C'est dire que la coupe est loin d'être gagnée. L'enjeu est de taille », a noté le technicien français sur le site de la CAF. En tout cas, quel que soit le résultat de cet après-midi, il faudra saluer la performance des Mobistes car atteindre ce stade de la compétition est déjà un exploit en lui-même pour une formation qui, il n'y a pas si longtemps, évoluait en Ligue 2. Mehdi F.
660.000 $ US pour le vainqueur Avant même de disputer cette finale retour, le MO Bejaia est déjà assuré de bénéficier de la coquette somme de 462.000 $ US. C'est en effet, la somme allouée au finaliste de cette coupe de la CAF.Quant au vainqueur du trophée, il percevra la bagatelle de 660.000 $ US, comme le stipulent les règlements de l'instance suprême du football africain.