Selon un rapport de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les enquêteurs ont réussi à résoudre toutes les affaires criminelles enregistrées durant le mois de septembre dernier et à identifier les auteurs présumés. « Les services de police ont traité 30 affaires ayant abouti à l'interpellation de 61 individus impliqués. Il s'agit d'homicides volontaires et de coups et blessures volontaires (CBV) ayant conduit à la mort », a précisé la même source. Les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) ont résolu 18 meurtres et arrêté 44 individus dont 18 auteurs principaux et 26 complices. En outre, 17 individus impliqués dans les CBV ayant entraîné la mort ont été également interpellés avec cinq de leurs complices. Les services de police ont résolu, ces derniers mois, 95% des affaires criminelles traitées grâce au recours aux moyens scientifiques et technologiques. Parmi les affaires élucidées en un temps record durant le mois de septembre, l'assassinat de l'enfant Nasredine Telekhet, 5 ans, à Aïn Fekroun, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, après sa disparition dans des conditions mystérieuses. Les investigations entreprises par la police ont abouti à l'identification de l'auteure présumée, l'épouse de l'oncle paternel de la victime. De même pour la tentative d'homicide volontaire avec préméditation de l'enfant Hamani Yacine, âgé de 9 ans, enlevé et retrouvé 36 heures après dans une zone isolée de la commune de Sidi Abed, à Tissemsilt. L'enfant avait subi des blessures sur plusieurs parties de son corps qui lui ont causé une hémorragie. L'enquête approfondie a permis l'arrestation des auteurs présumés qui n'étaient autres que le propre père, les oncles, les cousins et proches du défunt. Le chef du service de recherche et d'analyse criminelle à la direction de la police judiciaire de la police (DPJ), le commissaire divisionnaire Chaâbane Soualhi, a souligné l'appui technique apporté aux enquêtes. « Dans chaque affaire criminelle, les éléments de la police scientifique et technique sont dépêchés sur la scène du crime », tout en notant que la police dispose aujourd'hui de moyens et d'équipements modernes, et les enquêteurs sont soumis à une formation adaptée au développement de la criminalité. Le plan d'action de la police s'articule essentiellement autour du développement et de la modernisation des techniques et méthodes d'investigation et l'analyse du phénomène criminel. En ce sens, grâce au recours au système Afis, les services de police ont élucidé, durant le mois de septembre dernier, 60 affaires criminelles liées aux atteintes aux personnes et aux biens. La DGSN a souligné, dans son rapport, que les experts du service central de la police scientifique et technique, dans l'analyse de l'empreinte, ont traité 8 affaires compliquées, au niveau du laboratoire central de police scientifique. En outre, 52 autres affaires ont été résolues par les services de l'identification des personnes au niveau des 48 sûretés de wilaya. Ces affaires sont liées au vol, faux et usage de faux, association de malfaiteurs, homicide volontaire, enlèvement et séquestration. Le chef de la cellule de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Amar Laroum, a expliqué que la maîtrise des nouvelles technologies par les experts de la police scientifique et l'acquisition des moyens ultramodernes sont à l'origine de la résolution des affaires criminelles et la lutte efficace contre le crime sous toutes ses formes.