La bande à Georges Leekens, dont c'était la première depuis son retour aux commandes de l'EN, a complètement manqué sa sortie subissant un nouveau couac (3-1). Les Fennecs sont désormais à cinq longueurs de retard derrière les Super Eagles. Autant dire que les choses se compliquent de plus en plus dans ces éliminatoires de la zone Afrique, sachant que seule la première place du groupe est qualificative pour la compétition que l'Algérie n'a plus manquée depuis 2010. Certes, mathématiquement, rien n'est encore fait, la qualification demeure toujours possible, mais l'avance du Nigeria et son calendrier à venir rendent la tâche particulièrement ardue. On peut même dire que la présence des Verts au prochain Mondial relève du miracle. « Les Verts ont eu de bonnes réactions sur le terrain. Seulement, ce n'était pas suffisant pour pouvoir scorer. Nous avons perdu le match qu'il ne fallait pas perdre. Nos joueurs ont fourni beaucoup d'efforts, mais le résultat n'a pas suivi. Franchement, nous sommes très déçus. Maintenant, nous allons nous concentrer sur la CAN-2017 », a déclaré le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, à l'issue de la rencontre. La défense, un énorme chantier avant la CAN On ne le dira jamais assez, cette défense algérienne reste le maillon faible de la sélection. Cela a pu encore se vérifier samedi dernier à Uyo où la paire centrale inédite, Mandi-Belkaroui, est passée complètement à côté de son sujet, multipliant les erreurs. La preuve, la responsabilité du duo en question est entièrement engagée dans les trois réalisations nigérianes.Force est de reconnaître que depuis le départ des Antar Yahia, Belkalem et autre Bouguerra, le onze national n'a jamais réussi à avoir cette assise défensive qui faisait sa force il n'y a pas si longtemps. Les chiffres sont là pour témoigner de la fébrilité algérienne sur ce plan. En effet, hormis le déplacement aux Seychelles, les coéquipiers de Carl Medjani ont toujours encaissé lors des cinq derniers matches disputés loin du stade Mustapha-Tchaker de Blida. C'est dire l'énorme chantier qui attend le nouveau sélectionneur national, George Leekens, notamment sur le plan défensif, la charnière centrale en particulier. Le technicien belge aura pour ainsi dire la lourde tâche de réaliser ce que ses prédécesseurs, Christian Gourcuff et Milovan Rajevac, n'avaient pu faire. C'est-à-dire résoudre au plus vite ce problème défensif devenu récurrent, d'autant que d'importantes échéances attendent l'équipe très prochainement, à commencer par la phase finale de la CAN-2017, prévue en janvier 2015 au Gabon.