Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, effectuera, aujourd' hui, une visite à Téhéran où il rencontrera le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh, a indiqué jeudi dernier le ministère de l'Energie. Cette rencontre intervient dans le cadre de « la poursuite des consultations et de la coordination entre les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour parvenir à un consensus, lors de la prochaine réunion ministérielle, le 30 novembre à Vienn sur les modalités de mise en œuvre de l'accord d'Alger de façon à stabiliser les marchés pétroliers », a ajouté la même source. Le ministre a déclaré, hier, que « le comité d'experts de l'Opep a opté pour la proposition algérienne pour être soumise à la conférence ministérielle de cette Organisation ». Dans un entretien accordé à l'APS, Boutarfa a indiqué que « l'Algérie a mis sur la table une proposition, estimée bonne. Elle est équilibrée et tient compte des préoccupations de toutes les parties ». La proposition algérienne a été retenue par le haut comité d'experts de l'Opep qui a décidé de la soumettre à la conférence ministérielle de l'Opep du 30 novembre, a-t-il précisé. « Nous sommes optimistes quant voir notre proposition tenir lieu d'une bonne base de travail pour aboutir à un accord final. Elle constitue également une bonne base de travail pour intégrer la contribution des pays non Opep à l'effort des pays Opep. » Questionné si sa visite prévue aujourd'hui à Téhéran s'inscrivait dans le cadre des consultations que l'Algérie mène pour la concrétisation de l'accord d'Alger, le ministre dira : « Absolument. Nous serons reçus samedi (aujourd' hui, ndlr) par le ministre iranien du Pétrole et nous aurons d'autres consultations avec d'autres pays à Vienne. » En ce sens, il a tenu à souligner que « le président Bouteflika a toujours privilégié le dialogue et notre pays est connu pour favoriser la recherche du consensus. C'est pourquoi nous poursuivons nos efforts pour parvenir à un accord consensuel, juste et équilibré qui mette en œuvre l'accord d'Alger, lequel consiste à ramener la production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour ». D'ailleurs, selon le ministre, l'Algérie « mène de nombreuses consultations avec les pays membres et non membres de l'Opep afin de faire converger les points de vue et arriver à un accord susceptible de stabiliser durablement les marchés pétroliers ».