Les nouveaux membres du comité sectoriel permanent du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont été installés, hier, en présence du secrétaire général du ministère, le Pr Seddiki, et du directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, le Pr Hafid Aourag. Il comprend des représentants de plusieurs structures relevant du secteur, d'associations scientifiques, de représentants de centres de recherche et de développement scientifique, d'entreprises économiques et de compétences scientifiques nationales. Seddiki a mis en exergue « la nécessité d'augmenter le nombre de doctorats pour que la recherche scientifique soit plus efficace et puisse jouer pleinement son rôle ». Le Pr Aourag a brossé un état des lieux et évoqué les perspectives du système national de recherche. Selon lui, « les entités socioéconomiques doivent développer la recherche en mettant en place des structures de recherche et de développement technologique ». Il s'est félicité qu'« au niveau de la recherche académique, un quart des publications académiques en Afrique émanent de l'Algérie ». « La recherche au sein des entités socioéconomiques constitue le maillon faible », a-t-il déploré. Selon lui, « la place du doctorat est assurée par la loi qui encourage la mise en place de structures dédiées à la recherche et au développement dans les entreprises ». Evoquant le financement étatique de la recherche scientifique, Aourag a souligné que cette dernière a bénéficié, depuis 2009, d'une dotation estimée à 77 milliards de dinars. Ce budget est qualifié de « suffisant » compte tenu, a-t-il affirmé, des compétences existantes. Au cours de cette première journée, trois ateliers ont été tenus.