Les psychologues ont décidé d'organiser un sit-in devant la présidence le mercredi 27 avril prochain pour exprimer leur refus du nouveau régime indemnitaire. Cette décision a été prise hier lors d'une assemblée générale des psychologues à Alger. « Le régime indemnitaire établi par les ministères de la Santé et la Solidarité nationale en faveur des psychologues a été rejeté par la corporation ». C'est ce qu'a annoncé M. Keddad, président du syndicat national des psychologues (Snapsy). Le Snapsy appelle à ce que le régime indemnitaire soit conforme au contenu de la formation universitaire initiale au même titre que celui des paramédicaux et des praticiens généralistes classés à la 15. « Contrairement aux psychologues qui sont toujours classés à la 12 », précise le syndicaliste pour qui «les nouveaux salaires des psychologues, tous secteurs confondus, sont dérisoires », relève-t-il. Les représentants des 3700 psychologues ont opté hier pour l'élaboration d'un seul et unique statut général. « Le nouveau statut devra contenir la nomenclature du corps des psychologues qui sera régi par un seul secteur avec l'intégration des psychologues industriels et ceux de l'éducation pour renforcer les rangs de la corporation», a estimé M. Keddad . Le Snapsy a également appelé à la révision du plan de carrière. Les psychologues exigent un baccalauréat plus cinq années d'études universitaires et l'accès au doctorat pour améliorer leurs capacités et leur qualité de prise en charge. Dans ce contexte, M. Keddad a déploré que 73% des psychologues ne disposent pas de cabinet au niveau des hôpitaux. « Nous ne sommes pas une minorité professionnelle », dira-t-il. Il réclame dans le même contexte l'octroi d'un congé spécial en faveur des psychologues qui bénéficient d'une formation à l'étranger.