L'Algérie prend part aux 32e championnats d'Afrique de judo qui auront lieu à partir de demain à Dakar. Parmi 27 sélections nationales, « l'équipe nationale tentera d'arracher au moins quatre titres africains », dira Salim Boutebcha, directeur technique national. Composés de 23 judokas, les effectifs algériens auront la mission de gagner le titre africain par équipes. « Nous engagerons sept garçons et sept filles. Cette année, il y aura des nouveautés. Nous aurons 5 catégories dans l'épreuve des équipes au lieu de 7. En plus, il n'y a plus de matches nuls. Il y aura une victoire par décision d'arbitre », a-t-il déclaré. Concernant l'objectif, le technicien indique que ce sont quatre titres africains en individuel. « Nous ambitionnons de rafler au moins deux médailles en or en filles et en garçons », a-t-il souligné. 27 pays rivaliseront du 12 au 17 de ce mois. Un nombre record de judokas est attendu au Sénégal, à savoir 500 éléments. La compétition sera déterminante, puisque les résultats seront qualificatifs aux jeux Africains prévus du 13 au 17 octobre à Maputo (Mozambique). Les meilleurs de chaque catégorie récolteront des points précieux pour la qualification aux jeux Olympiques 2012. « C'est une échéance très importante où il faudra repasser au devant de la scène continentale », souhaite Boutebcha. Evoquant les concurrents directs de nos sélections nationales, notre interlocuteur estime que « l'Egypte et la Tunisie seront de sérieux prétendants au podium ». Il ajoute : « Les Egyptiens se présenteront avec un effectif d'élite, dont trois compétiteurs de niveau mondial. Les Tunisiens seront redoutables. La surprise peut venir du Maroc ». Au sujet de ce qu'il redoute le plus, notre interlocuteur cite l'arbitrage. « Côté hébergement, nous n'avons pas de soucis à nous faire. Le paramètre qui pourra nous léser est l'arbitrage. Le président de la commission africaine est un Egyptien. Il y a aussi un Tunisien dans la même commission. Ils pourront peser de leur poids dans les décisions des juges, surtout dans des combats algéro-égyptiens ou algéro-tunisiens », explique-t-il. Salim Boutebcha croit en les chances du judo algérien. « Notre préparation a été permanente et à la hauteur. Nous avons récupéré plusieurs blessés. Le choix a été difficile entre Bouyacoub et Benyekhlef, ou entre Meriem Moussa et Soraya Haddad. Cependant, je suis optimiste pour une reconquête de notre trophée perdu », conclut-il.