La microfinance peut constituer un «outil de lutte contre l'exclusion sociale et économique» en encourageant les entreprises de petite taille, et en stimulant «la résorption du chômage et de l'informel», a déclaré le Secrétaire général du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Henni Abderahmane, à l'ouverture, hier, de la Conférence internationale sur la microfinance. Selon le représentant de M. Benmeradi, les PME algériennes constituent 94% du tissu industriel et emploient 56% de la population active. «L'Algérie compte à 2010 quelque 618.000 PME», explique M. Henni.Une stratégie de renforcement de leur activité a été adoptée pour qu'elles participent au «développement durable (du pays) et à la diversification de l'économie», rappelle-t-il.Leur participation actuelle au produit intérieur est de 5% et l'on compte «porter ce taux à 10% d'ici 2015». Le DG des PME au ministère, M. Brahiti, lui a fait remarquer que «bien que l'on ait créé 43.000 nouvelles PME en 2010, le tissu industriel a accusé une mortalité de 7900» qui ont cessé leur activité. En matière de soutien, l'Etat a mobilisé pour sa part 386 milliards DA pour «améliorer la productivité de ces PME pour les cinq prochaines années». «Une aide de 20 millions DA par PME» octroyée prochainement, a-t-il fait savoir.Les PME disposent de deux mécanismes de garantie que sont le FGAR et la CGCI, Caisse de garantie des crédits à l'investissement auxquels s'ajoutent les 48 fonds d'investissement installés récemment au niveau des wilayas.