En réponse à des questionnements ayant trait à une éventuelle compression des effectifs du complexe, M. Vincent Le Gouic a indiqué que la «préoccupation majeure est d'atteindre des niveaux d'efficacité à même de sauvegarder l'existence même de l'entreprise», tout en n'excluant pas le recours à des mesures de «départs volontaires» qui concerneraient des «branches secondaires n'ayant pas de lien direct avec la production». S'exprimant au cours d'une conférence de presse organisée au siège de l'entreprise, au complexe sidérurgique d'El Hadjar, il a indiqué qu'un niveau de production équivalent à 1,2 million de tonnes d'acier liquide par an, à partir de 2010, constitue un «préalable» pour garantir l'avenir d'Arcelor Mittal Annaba. M. Le Gouic a également évoqué la restructuration attendue d'Arcelor Mittal Annaba et souligné que la régression enregistrée en matière de production d'acier liquide, de l'ordre de 750.000 tonnes en 2008, est «inquiétante» et appelle à «réfléchir à une nouvelle vision susceptible d'améliorer la productivité de l'entreprise». Le syndicat de l'entreprise, par la bouche de son secrétaire général, Smaïl Kouadria, contacté par l'APS, a exprimé son «rejet catégorique» de toute «tentative de licenciement de travailleurs» et fait part de sa «mobilisation pour la préservation des postes d'emploi d'Arcelor Mittal». M. Kouadria a souligné dans ce sens que les objectifs de production pour 2010 «restent possibles à la condition que le complexe reçoive, dans les délais, les équipements programmés et que les mesures de stimulation des ressources humaines soient mises en application». Arcelor Mittal Annaba emploie 6630 travailleurs, dont 1300 sont affectés dans les services administratifs et techniques, rappelle-t-on.