Photo : Slimene S. A. Les tabliers de couleur rose imposés par le ministère de l'Education pour les élèves du cycle primaire, sont introuvables sur le marché. Cette situation est devenue un casse-tête chinois pour les parents d'élèves. D'ailleurs, on remarque devant les écoles un nombre important de filles qui ne portent pas le tablier rose. Le ministère de l'Education a répondu favorablement aux doléances des parents d'élèves en donnant des instructions aux établissements scolaires de permettre l'accès aux élèves sans tablier rose jusqu'à l'expiration du nouveau délai de 20 jours qui risque d'être prolongé. Cependant, les parents d'élèves sollicitent les tailleurs et les couturières du coin pour confectionner le fameux tablier. Mais là, un autre problème surgit : celui du manque de tissu qui, selon les parents d'élèves, est introuvable aussi sur le marché. Le département de Benbouzid a accordé un délai supplémentaire mais reste intransigeant sur l'application de cette discision qui a provoqué le courroux des syndicats qui estiment que cette décision est un alibi pour se détourner des vrais problèmes que vit le secteur de l'Education. Pour le moment, l'obligation du port du tablier reste au centre d'une controverse qui risque de faire capoter les bonnes intentions au sein de la grande famille des enseignants qui, au demeurant, optent pour un nouveau code de conduite pour rendre à l'institution éducationnelle ses lettres de noblesse. Aussi, le cas échéant, cette bataille de couleur n'est qu'un feu de paille pour déstabiliser le secteur et le rendre un peu plus vulnérable. La rentrée scolaire a été entamée sous une fronde nourrie par des attitudes spéculatives de la rue. Cette situation est devenue une véritable controverse appelée à être réglée avec habileté et sans remous afin de préserver le secteur de l'Education des faux débats.