L'Algérie et les Etats-Unis continuent leur série de consultations politiques, sécuritaires à tous les niveaux comme en témoigne la récente visite de M. Medelci, ministre des Affaires étrangères, à Washington. Celle-ci fait suite à celles effectuées par plusieurs responsables américains en Algérie. M. Medelci avait eu des contacts politiques à un niveau élevé de la hiérarchie politique et militaire américaine. Ces rencontres ont eu lieu avec le conseiller principal du président Barack Obama pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, M. John Brennan, le sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires politiques, William Burns, et le Coordonnateur pour le contre-terrorisme au département d'Etat, M. Daniel Benjamin, qui ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations entre les Etats-Unis et l'AlgérieCette place privilégiée de l'Algérie dans le dispositif international de lutte contre le terrorisme a été déjà soulignée par le Coordonnateur pour le contre-terrorisme au Département d'Etat américain, Daniel Benjamin. Ce dernier a reconnu que «les relations entre les Etats-Unis et l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme ont connu une amélioration considérable» lors d'une conférence à la New America Foundation à Washington. Ses aspects les plus importants sont, dit -il, «le partage de l'information et l'aspect militaire. Une première réunion du Groupe de contact entre les deux pays s'est tenue en mars dernier à Alger. D'ailleurs, au vu de ces relations privilégiées, l'Algérie s'apprête à accueillir, pour la première fois, Mme Clinton au cours de l'année 2011. Les relations algéro-US sont au beau fixe. Elles sont stimulées par les récentes décisions de réformes engagées par le Président Bouteflika. Les Etats-Unis ont également eu des analyses similaires sur les dossiers de politique internationale avec l'Algérie partageant les mêmes préoccupations à propos de la situation dans la région, plus particulièrement à l'égard de la Libye». Ils ont estimé «absolument nécessaire un cessez-le-feu qui doit être décidé le plus rapidement possible par l'ensemble des parties concernées» pour faire aboutir une «solution politique répondant aux aspirations légitimes du peuple libyen et une solution finale à cette crise». Quant à ses relations avec le Maroc, l'Algérie a, depuis quelques mois, explique M. Meldeci à ses interlocuteurs américains dont Mme Clinton, «abordé les questions de coopération bilatérale sous un angle pragmatique», ce qui devrait «ouvrir la voie à la normalisation des rapports entre les deux pays, dira M. Medelci, la question du Sahara occidental, ayant été laissée à l'instance onusienne puisque les USA ont adhéré à cette idée de compétence de l'ONU sur le dossier, qu'ils devront «encourager et continuer à le faire».