Plus de 500.000 mines ont été détruites entre novembre 2004 et mars 2011 dans plusieurs zones frontalières du pays, a annoncé jeudi à Tébessa, le colonel Ahcène Gharabi, secrétaire exécutif du comité interministériel de suivi de la mise en œuvre de la convention d'Ottawa portant notamment sur l'interdiction de l'emploi et de la production des mines antipersonnel. «Le processus de destruction des mines antipersonnel, engagé par l'Algérie au lendemain du recouvrement de l'indépendance, a atteint sa vitesse de croisière et sera complètement achevé au terme du délai supplémentaire de 5 ans qui devrait être accordé à l'Algérie par l'ONU pour dépolluer l'ensemble des champs frontaliers minés», a affirmé à cet égard, le colonel Gharabi, dans une déclaration à l'APS, en marge d'une rencontre nationale sur les mines antipersonnel organisée jeudi au musée du Moudjahid de Tébessa. Le même responsable a ajouté que ce délai de 5 ans, sollicité par l'Algérie, a été calculé minutieusement en tenant compte de tous les impondérables.