L'autre hôte de Bensalah est M. Amar Lounis, vice-président de l'Alliance nationale républicaine (ANR) qui a appelé d'entrée les pouvoirs publics à «reconnaître» les partis remplissant les conditions requises pour prétendre à l'agrément. «Nous avons porté à la connaissance de Bensalah de nombreuses propositions et nous avons exprimé notre solidarité avec les partis qui attendent toujours le quitus qui leur permettra d'exister politiquement», a-t-il dit en estimant qu'il est temps de prendre «diligemment» des mesures à même de «rassurer la jeunesse, en particulier, et le peuple algérien, en général». M. Lounis a salué, à l'occasion, l'instance de consultations pour son accueil chaleureux, avant d'évoquer la question de la participation politique de la femme. «Il ne faut pas ouvrir la voie au tout-venant. Il n'existe pas de solution individuelle pour des problèmes collectifs», conclut-il.