Le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Allioui a présidé, hier, à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri une rencontre régionale en présence des représentants des paysans des wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdes et Bouira. Une réunion au cours de laquelle il avait mis en exergue l'intérêt accru du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au développement de l'agriculture et la prise en charge des doléances des paysans. Et ce comme il le soulignera de par les différentes mesures prises en faveur du monde agricole «notamment, l'effacement des dettes des agriculteurs et les facilités d'accès aux subventions de l'activité productrice», dira encore M. Mohamed Allioui. Ce dernier, tout en se félicitant des décisions courageuses du Premier magistrat du pays, n'a pas manqué toutefois, de fustiger la bureaucratie et le laxisme "de ceux-là mêmes qui sont chargés de mettre en œuvre ces mesures pour une relance véritable de la production agricole dans ses différents segments. Tout en soulignant la nécessité de voir les représentants des paysans, associés à la commission mixte, ministères de l'Agriculture et des Finances en charge de l'étude des dossiers éligibles à la mesure d'effacement des dettes, le conférencier a déclaré que cette présence «aurait permis de soulever la problématique posée par les propriétaires d'huilerie et autres producteurs qui sont exclus de cette mesure de manière injuste». Il interpellera même le ministère de l'Agriculture et du développement rural pour que toutes décisions liées à l'activité agricole «le soient de concert avec son organisation». Tout comme il a tenu à mettre en évidence le renouveau et le développement du monde rural et agricole et ce, depuis le retour de la paix dans notre pays avec le retour des paysans et fellahs depuis la mise en application des différentes lois notamment, celle portant sur la réconciliation nationale «grâce à cette mesure courageuse du président de la République nombreux sont les fellahs qui ont été heureux de retrouver leurs terres qu'ils avaient abandonnées durant plusieurs années du fait de la politique de la terre brûlée imposée par le terrorisme». Enfin, et avant qu'il ne soit interpellé à son tour par un fellah de Tizi-Ouzou qui rencontre de nombreux obstacles au quotidien à cause de la non-reconduction effective des mesures visant la promotion de l'activité agricole au niveau des institutions financières notamment, il a lancé un appel aux pouvoirs publics pour que tous les efforts des fellahs soient mieux récompensés.