L'idée lancée par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Saïd Barkat, en marge de l'ouverture, lundi, des travaux du conseil national de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens), de créer un office de la production agricole, englobant la pomme de terre, l'oignon et la tomate, en plus de la révision des mécanismes de soutien de l'Etat au secteur, en favorisant la formule de soutien à la production, fait son chemin. Le secrétaire général de l'Union des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Allioui, a indiqué, par ailleurs, le même jour, à Alger, que la révision des mécanismes de soutien au secteur de l'agriculture en vigueur actuellement, constitue la doléance la plus importante soumise par l'Union au Chef du gouvernement à l'issue de la réunion à huis clos qui a regroupé les membres du conseil national de l'UNPA le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, et le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général de l'UNPA a, également, soutenu que les fellahs ont sollicité la mise en place de mécanismes «susceptibles de barrer la route aux intermédiaires et autres maquignons qui profitent actuellement du soutien de l'Etat au secteur de l'agriculture». «Le soutien de l'Etat doit aller vers les véritables fellahs», a-t-il souligné, ajoutant que «la meilleure formule pour arriver à des résultats sur cette question est l'adoption de mécanismes qui permettent de soutenir la production et les moyens de production». Evoquant les problèmes auxquels est confrontée la filière lait, le premier responsable de l'Union souligne que son Organisation est «contre l'achat direct par l'Etat de vaches laitières au profit des éleveurs", arguant de sa crainte de voir ces vaches finir dans les abattoirs. Il a estimé dans ce cadre qu'il est "préférable" d'aider les éleveurs à acquérir les vaches laitières, en prenant en charge une partie des prix à l'achat, exhortant les producteurs de lait à aider les éleveurs dans ce sens. En tout état de cause, à l'issue des travaux de la première session ordinaire du Conseil national de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), tenue mardi à Alger, il a été décidé la création d'une commission chargée de soumettre au gouvernement les propositions de l'UNPA liées au soutien au secteur de l'agriculture. Cette commission de l'UNPA aura à élaborer les propositions de l'organisation sur le soutien à l'agriculture, notamment à la production animale et végétale. Elle aura, en somme, à établir une alternative de l'UNPA à la situation que vit le secteur de l'agriculture. Alternative que l'UNPA mettra sur la table lors de la prochaine rencontre prévue entre la direction de l'UNPA et le gouvernement pour couronner, selon M. Allioui, les discussions qui ont eu lieu entre les deux parties avant le mois de Ramadan. L'idée lancée par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Saïd Barkat, en marge de l'ouverture, lundi, des travaux du conseil national de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens), de créer un office de la production agricole, englobant la pomme de terre, l'oignon et la tomate, en plus de la révision des mécanismes de soutien de l'Etat au secteur, en favorisant la formule de soutien à la production, fait son chemin. Le secrétaire général de l'Union des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Allioui, a indiqué, par ailleurs, le même jour, à Alger, que la révision des mécanismes de soutien au secteur de l'agriculture en vigueur actuellement, constitue la doléance la plus importante soumise par l'Union au Chef du gouvernement à l'issue de la réunion à huis clos qui a regroupé les membres du conseil national de l'UNPA le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, et le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général de l'UNPA a, également, soutenu que les fellahs ont sollicité la mise en place de mécanismes «susceptibles de barrer la route aux intermédiaires et autres maquignons qui profitent actuellement du soutien de l'Etat au secteur de l'agriculture». «Le soutien de l'Etat doit aller vers les véritables fellahs», a-t-il souligné, ajoutant que «la meilleure formule pour arriver à des résultats sur cette question est l'adoption de mécanismes qui permettent de soutenir la production et les moyens de production». Evoquant les problèmes auxquels est confrontée la filière lait, le premier responsable de l'Union souligne que son Organisation est «contre l'achat direct par l'Etat de vaches laitières au profit des éleveurs", arguant de sa crainte de voir ces vaches finir dans les abattoirs. Il a estimé dans ce cadre qu'il est "préférable" d'aider les éleveurs à acquérir les vaches laitières, en prenant en charge une partie des prix à l'achat, exhortant les producteurs de lait à aider les éleveurs dans ce sens. En tout état de cause, à l'issue des travaux de la première session ordinaire du Conseil national de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), tenue mardi à Alger, il a été décidé la création d'une commission chargée de soumettre au gouvernement les propositions de l'UNPA liées au soutien au secteur de l'agriculture. Cette commission de l'UNPA aura à élaborer les propositions de l'organisation sur le soutien à l'agriculture, notamment à la production animale et végétale. Elle aura, en somme, à établir une alternative de l'UNPA à la situation que vit le secteur de l'agriculture. Alternative que l'UNPA mettra sur la table lors de la prochaine rencontre prévue entre la direction de l'UNPA et le gouvernement pour couronner, selon M. Allioui, les discussions qui ont eu lieu entre les deux parties avant le mois de Ramadan.