Photo : Fouad S. Les conditions de transit des voyageurs par le port de Bejaia ne sont pas «satisfaisantes», a estimé M. Halim Benatallah, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l'étranger, qui a supervisé personnellement, mercredi l'arrivée du premier bateau au programme de cette saison estivale. «C'est un échec complet. A croire que le port de Bejaia reçoit un bateau pour sa première fois, «a-t-il déploré, appelant les responsables des différents services à se ressaisir et à «corriger les carences apparues, et ce, dès la prochaine escale «programmée avec plus de voyageurs. Le wali a été chargé d'assurer et de veiller à la concrétisation de toutes les mesures de facilitation et d'accueil de la communauté nationale établie à l'étranger, notamment en mettant en oeuvre les recommandations, arrêtées, il y a plus de deux mois, par le comité de facilitation du port, et qui prévoyaient un dispositif cohérent de sorte à améliorer, au maximum, les délais et les conditions de transit. Il était question, surtout, d'améliorer l'information à destination des voyageurs à l'intérieur comme à l'extérieur du navire, la distribution précoce, pendant la traversée en mer, des documents inhérents aux formalités douanières et de police, et de favoriser l'emprunt, au niveau de la gare maritime, du couloir vert réservé aux personnes fragiles (personnes âgées, personnes aux besoins spécifiques, familles, etc.) de sorte à leur éviter les longues attentes. Autant de mesures qui, visiblement, n'ont pas été appliquées, de l'avis de M. Benatallah, qui a relevé, après discussion avec certains passagers, que le premier voyageur débarqué a mis cinquante minutes avant d'entrer en gare maritime, mettant en cause «la méthode de travail adoptée». Cette première escale, opérée par le car-ferry de l'Entreprise nationale maritime de transport des voyageurs, El-Djazair II, a convoyé 611 voyageurs et 286 véhicules, et sera suivie de six navettes durant le mois de juin, pressenti avec le mois de juillet, comme un mois de forte affluence, ce qui va nécessiter «une forte mobilisation de l'administration et une meilleure attention envers notre communauté», a souligné le secrétaire d'Etat.