Le directeur général de la sûreté national (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, a démenti hier que le nombre de blessés dans les rangs des brigades anti-émeutes ait été important lors des dernières confrontations avec des manifestants. «Même si c'est le cas, c'est le risque du métier. Je dirai plus, je préfère qu'il y ait des blessés dans les rangs de la police que dans la partie adverse», a souligné le DGSN, en marge de la cérémonie de sortie de promotion à l'école de police de Soumaa (w. Blida). Le général major a tenu également à démentir tout dépassement de la part des forces anti-émeutes lors de ces manifestations. «S'il y a eu des dépassements, ce n'était que des actes isolés», affirme-t-il. Au sujet des difficultés de prise en charge auxquelles sont confrontées les policiers permutés dans les régions du Sud, le DGSN a répliqué que le Sud c'est aussi l'Algérie. «J'ai une liste de volontaires qui veulent partir travailler dans le Sud. D'ailleurs, la direction des ressources humaines ne laisse place à aucune improvisation ou laisser-aller dans l'affectation et la prise en charge des policiers», a souligné Abdelghani Hamel, qui a indiqué que les effectifs de la police algérienne ont atteint les 170 000 agents dont 14 000 femmes.