Le FELIV ( Festival international de la littérature et du livre de jeunesse), qui se tient du 22 au 29 juin à Alger, donne un grand «coup d'accélérateur» à l'activité culturelle dans l'Algérois. Le public qui semblait jusque-là bouder le livre, la lecture publique ou encore la programmation consacrée à l'enfant, était bien nombreux à assister journellement aux activités tracées par le commissariat du FELIV. Devant l'entrée principale du FELIV, à l'esplanade de l'OREF (Office Riad El Feth), la bousculade du public donne une idée sur l'attrait suscité par ce festival qui continue à jouir d'une bonne audience auprès des Algérois qui l'apprécient surtout pour sa capacité à susciter la détente, grâce à un programme standard, des conférences, des cafés littéraires, des activités en plein air pour jeunes, des lectures littéraires, des spectacles de théâtre ou de musique ainsi que des ventes dédicaces et rencontres avec les auteurs. Ainsi, plus de quinze pays y sont représentés ; écrivains, artistes, formateurs viennent raconter, partager et dialoguer sans entrave, sans barrière, pour «libérer l'imaginaire», leitmotiv et slogan de ce festival. Ce même festival est parvenu, selon des spécialistes, à se positionner comme grand rendez-vous du livre. «Le FELIV mérite une mention spéciale. J'ai eu beaucoup d'échos sur les trois précédentes éditions, ce qui m'a donné d'ailleurs de l'enthousiasme à venir dédicacer mon livre ‘‘C'est ma révolution''», a déclaré le poète Djamel Saâdaoui.