La proposition de loi portant levée de l'interdiction d'importation en Algérie de friperie votée par l'APN, a suscité l'indignation de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA). Des critiques sévères ont été émises par la confédération à l'égard des députés ayant proposé ladite loi. «Cette décision ne peut se justifier que par le souci d'avoir à répondre favorablement au lobby de l'import/import qui après avoir contribué à laminer considérablement le potentiel industriel du pays, et celui du textile en cuir en particulier, veut aujourd'hui en contrarier les efforts de relance décidés par les pouvoirs publics», écrit le président du CNPA, Nait Abdelaziz qui ajoute : «Non, messieurs les députés, l'Algérie a cessé d'être la grande poubelle dans laquelle vous souhaitez encore une fois la précipiter». L'opposition de la confédération à la loi votée s'explique par le fait qu' «à côté de la réhabilitation des unités de production des textiles en tant que matière première, cela contribue non seulement à réduire les importations,mais également à relancer le domaine de la confection (de l'habillement), à charge pour les opérateurs de la branche d'avoir à mettre à la disposition du marché national des produits de qualité à des prix compétitifs», lit-on encore dans le communiqué de la Confédération.