La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) s'est réjouie de l'avènement du débat sur la stratégie industrielle. Elle semble d'ailleurs adhérer aux grandes lignes, des développements proposés et elle a tenu à apporter sa contribution dans l'élaboration finale du projet de loi en accordant surtout une attention toute particulière sur les conditions et l'environnement économique à promouvoir pour la réussite d'une telle entreprise et sur son engagement en tant qu'organisation. "Ouvrir un débat, longtemps appelé de nos vœux et que nous souhaiterons voir se prolonger au-delà de cette simple rencontre devrait pour ce qui nous concerne avoir pou finalité non seulement de doter le pays d'une stratégie globale qui s'imposerait à tous mais également sauver l'outil industriel existant " dira M. Nait Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien. Il faut dire que pour la CNPA formée essentiellement de petites et moyennes entreprises, l'enjeu est de taille dans le mesure où il s'agit de configurer le paysage industriel futur pour permettre au pays de se hisser rapidement au niveau des pourvoyeurs d'aujourd'hui. La CNPA a donc évoqué le contexte à promouvoir. Il s'agit, selon son président, d'engager le pays et faire adhérer les acteurs du développement que sont les entreprises au projet, l'implication de réhabiliter en premier l'Etat dans ses fonctions régaliennes de puissance publique, pour lui permettre d'offrir aux opérateurs économiques un environnement favorable même de rendre les incitations à investir plus conséquentes et mieux orientées vers le secteur productif. Cela suppose pour l'industrie des avantages spécifiques et surtout la fin des agissements bureaucratiques qui malmènent le monde des affaires dans le pays. Il s'agit également de viser dans tout programme d'action, l'efficacité sociale, la performance et la transparence dans la gestion de la chose publique. La CNPA propose de mettre en place des outils et des mécanismes adaptés à la promotion industrielle spécifiquement pour orienter et permettre une prise en charge correcte aussi bien par les pouvoirs publics que par les opérateurs économiques, le suivi de cette stratégie. La CNPA prône aussi plus de transparence dans les décisions concernant la mise en œuvre des politiques sectorielles industrielles, leur ajustement aux politiques de relance de développement et d'aménagement du territoire. L'ouverture d'un débat national sur l'efficacité et la performance du système de formation est aussi un élément important aux yeux de la Confédération tout en encourageant l'émergence d'organisations professionnelles patronales et syndicales, plurielles en organisant pour elles un soutien et une écoute. Pour résumer le document, soumis sur la stratégie industrielle, comporte beaucoup d'information que partage la CNPA et sa recommandation à ce sujet serait de saisir la dynamique ainsi créée par l'avènement d'un tel débat pour agir, en vue de trouver les mécanismes destinés. Ceci pour ne citer que quelques mesures, actions, réformes, à entreprendre, selon la CNPA et pour faire de l'économie nationale une économie forte, une économie faite de stabilité, de croissance soutenue, de progrès et de gains technologiques, une économie concurrentielle. La CNPA, en tant qu'organisation regroupant pour l'essentiel des PMT/PME, considère par ailleurs que faire des IDE un instrument "privilégié" comme il est dit en page 305 ne peut suffire ni justifier la place qui lui est accordée dans la stratégie industrielle proposée. En somme, la recommandation de la Confédération consiste à insister sur l'inscription dans une stratégie beaucoup plus globale, l'implication effective de l'ensemble des institutions en charge des aspects qui concourent qui au développement économique, en procédant à réformer en profondeur l'administration pour la mettre à l'écoute du monde des affaires.