Le secteur de la santé s'étoffe à Oran. En effet, trois polycliniques dépendant de l'Etablissement de santé publique (EPSP) d'Es-Seddikia et situées respectivement dans des localités populaires et populeuses à la périphérie d'Oran, en l'occurrence à Bir El-Djir, Belgaïd et Akid Lotfi, seront inaugurées le 5 juillet. Selon le directeur de l'EPSP, l'inauguration des ces trois entités publiques de santé n'attend plus que l'achèvement de l'opération d'installation des équipements. La polyclinique Akid Lotfi est déjà opérationnelle, mais elle doit être officiellement inaugurée, à l'occasion de la célébration du 49e anniversaire de l'anniversaire de l'indépendance du pays. Quant à celle de Bir El-Djir qui est appelée à offrir de plus grandes prestations à la population de cette agglomération, elle vient remplacer l'ancien centre de santé qui sera affecté au bureau d'hygiène communal. Pour ce qui est de la polyclinique de Belgaïd, il est plus juste de parler de réouverture car c'est, seulement, une ancienne structure qui a été retapée. Ceci, en attendant l'achèvement des travaux d'une nouvelle polyclinique. La mise en service de ces trois entités de santé publique qui ont été réalisées sur fonds de wilaya, survient un peu plus d'une année après celle de l'USTO, une zone où a été ouvert également un centre de soins. Pour la population locale, un grand ouf de soulagement suivra l'ouverture officielle de ces polycliniques car les malades de Belgaid, de Bir El djir et de Akid Lotfi, étaient contraints avant cela à recourir à de longs et coûteux déplacements à Es-Seddikia pour le moindre bobo. Aux tablettes de l'EPSP, d'autres projets, financés toujours par la wilaya, sont attendus, comme la polyclinique de Belgaïd, celle d'El-Makarri et celle de Carteaux, qui a été érigée à la place de l'ancienne structure fermée pour risque d'amiante. Pour ce qui est du personnel, le directeur de l'EPSP précise qu'«il a fallu recourir au redéploiement interne en puisant dans les capacités existantes».